Visite d’une délégation Saoudienne à l’UDES, CDER, Bou-Ismail
Dans le cadre de la visite organisée par la Direction Générale de la Recherche scientifique et du Développement Technologique, DGRST, au niveau des centres de recherche et dans le but de mettre en exergue le potentiel scientifique Algérien en matière de recherche et d’innovation, l’Unité de Développement des Equipements Solaires (UDES), affiliée au Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER), a reçu la journée du 02 décembre 2014, une délégation Saoudienne présidée par son excellence Dr. Mohammad Abdualaziz Al-ohali, Ministre adjoint de l’Enseignement supérieur pour les Affaires académiques au Royaume d’Arabie Saoudite, en présence du Directeur d’Etude à la Direction Générale de la recherche Scientifique et du Développement Technologique, Professeur Tahar Sahraoui et du Dr. Said Diaf, Directeur adjoint de l’EPST CDER.
Après une brève allocution de bienvenue, une communication intitulée « Algeria and renewable energy challanges » a été présentée par Dr. Sahraoui, montrant l’important potentiel et atouts indéniables des énergies renouvelables en Algérie ainsi que les ressources considérables et inépuisables existantes de ces énergies non encore exploitées à savoir le gisement solaire exceptionnel qui couvre une superficie de 2.381.745 Km2, avec plus de 3000 heures d’ensoleillement par an et l’existence d’un potentiel énergétique appréciable éolien et géothermique facilement mobilisable .
A cet effet, Dr. Sahraoui a mis l’accent sur le but principal de la nouvelle politique algérienne des énergies renouvelables et la préparation a l’ère post-pétrolière. Dans son intervention, il a indiqué que l’Algérie compte produire à l’horizon 2020 autant d’électricité à partir des énergies renouvelables qu’elle en produit actuellement à partir de ses centrales alimentées au gaz naturel. Cet ambitieux programme de développement des énergies renouvelables devrait permettre à l’Algérie de produire 40% de ses besoins d’électricité à partir des énergies renouvelables en 2020 et d’exporter vers l’Europe. La réussite de ce nouveau programme de développement des énergies renouvelables nécessite une bonne préparation en matière d’études et de mobilisation de financements.
Il y’a lieu de noter que les participants ont saisi cette occasion pour débattre de la question d’exploitation des ressources naturelles, et évoquer l’impact des nuages de poussières sur les sources d’énergie des deux pays.
En fin de visite, la délégation saoudienne a pu s’enquérir des travaux de recherche et de développement menés dans les différents laboratoires de l’UDES.
Dans la même rubrique
Dimanche 15 novembre 2015